SMF de Lancelot (chant, batterie), accompagné de SchlangeKaiser (guitare) et Siracide de Salò (basse) fonde en 2015 Stellarvore, groupe de black metal français aux influences musicales très suédoises.
Convaincu que l’on pouvait faire de la musique de qualité sans tomber dans les clichés, SMF de Lancelot composa un album qu’il orna de paroles, parfois en prose, souvent en vers, mais toujours dans un souci de qualité d’écriture.
Bien loin du satanisme ou de quelque paganisme venant de l’étranger, SMF de Lancelot parle principalement d’art, de mythologie, de la décadence de la France et du silence de Dieu — toujours en français évidemment.
S’il y a eu de notables exceptions, ces trente dernières années le black metal s’est trop facilement contenté de paroles médiocres — bien souvent en anglais — ne sachant parler d’autres choses que de Satan, du mal, de la beauté de la nature ou de paganisme.
Et sans honte, certains chantaient à la fois leur amour pour Satan et leur refus de croire en Dieu, n’y voyant la aucune contradiction... D’autres encore se plaisaient à louer Thor ou Odin tout en exprimant farouchement leur haine de la religion — et ne parlons pas de ces groupes chantant l’amour de leur pays et de la tradition, et qui sans vergogne utilisent la langue de l’envahisseur culturel américain. À d’autres époques, on aurait appelé cela du collaborationnisme.
L’invasion a été réussie. Si à l’époque on pouvait écouter Johnny Halliday ou Eddie Mitchell reprendre des chansons américaines en français, aujourd’hui on ne peut entendre un titre de metal en français sans se sentir dérangé.
La faute en est bien sûr aux textes médiocres, sans musicalité, au refus d’accorder de l’importance au contenu lyrique des chansons (qui pourtant s’appellent toujours des chansons) ; mais c’est aussi également la faute à cette hégémonie culturelle américaine qui laisse penser que l’anglais est la seule langue acceptable pour qui veut rayonner à l’international.
Pourtant, que seraient Rammstein s’ils chantaient en anglais ? les grandes heures de Shining n’étaient-elles pas quand ils chantaient justement en suédois ? les titres en norvégien des premiers albums de Burzum n’ont-ils jamais dérangé qui que ce soit ?
Et à tous ceux pour qui « le chant en français dérange », Stellarvore leur souhaite — et leur offrira —, le jour venu, une balle dans la nuque.
Stellarvore devait initialement participer au concert
du 2 décembre organisé par IRA Militias,
hélas, faute de musiciens de session, le groupe a du annuler.
À l’heure actuelle, aucune autre date n’est prévue. Si quelque batteur ou guitariste de bon
niveau se sentirait de tenter l’aventure, prière de prendre contact avec le groupe. (stellarvore@ladouloureusegarde.fr)
La démo 3 titres K7 L’Année terrible est disponible gratuitement sur Bandcamp.
Une version complète en MP3 ou en FLAC est également disponible, accompagnée de sa jaquette
imprimable, téléchargeable grâce au lien ci-dessous.
Cet enregistrement n’a pas vocation a être sorti sur support physique, ni à être vendu.
Date de sortie : 17 octobre 2016
L’album L’Orgueil des drapeaux et des flammes est disponible gratuitement
sur YouTube, SoundCloud & Bandcamp.
Une version complète en MP3 ou en FLAC est également disponible, accompagnée de sa jaquette
imprimable, téléchargeable grâce au lien ci-dessous.
Actuellement, aucune version physique de l’album n’est disponible à la vente. Néanmoins, si un
tel objet vous intéressait, faites le savoir au groupe, afin qu’en cas de demande suffisante
un pressage soit envisagé.
Cet album a été écrit, travaillé, enregistré et produit par pur amour de la musique.
Il n’en reste pas moins qu’il a été demandeur d’un gros investissement créatif et pécuniaire et
qu’il a été très chronophage. Si vous avez apprécié ces neuf pièces qui composent l’album
L’Orgueil des drapeaux et des flammes, vous pouvez les acheter sur le Bandcamp
du groupe au prix que vous jugerez pertinent.
L’Orgueil des drapeaux et des flammes est un album composé de neuf pièces ayant chacune leur propre identité, et étant pourtant liées les unes aux autres par une sorte de fil rouge souterrain. C’est ce fil rouge que je vous propose de suivre avec cette explication, titre par titre.
SMF de Lancelot
Première chanson de l’album, elle est également la première de la sous-partie
de trois titres intitulée Souvenirs de 1870. Chacune de ces trois chansons
est inspirée par un des trois tableaux de Gustave Doré de son groupement nommé
lui aussi Souvenirs de 1870.
Ce premier tableau appelé également L’Aigle noir de Prusse, tout en grisailles,
nous montre une jeune femme à terre, au bord d’un chemin, menacée par les serres
puissantes d’un aigle. Si chez Gustave Doré cet aigle représente la Prusse, chez
Stellarvore l’ennemi est tout autre.
Le texte est court, violent, sans ponctuation et se terminant en suspension.
La chanson est à son image : courte, violente et se terminant de manière
abrupte, laissant place à un titre plus lent et mélodique.
1870 était pour Victor Hugo l’année terrible — pour
Gustave Doré aussi,
qui a peint le tableau L’Énigme. On y voit une jeune femme — la belle ange,
qu’on devine avoir déjà rencontré dans le tableau précédent. Quelle est cette ange ?
Quelque messager céleste descendu sur terre se lamenter devant ces soldats morts ? l’âme de Paris meurtrie ?
Pour Stellarvore, elle est l’allégorie de la France, anéantie par l’envahisseur —
inlassablement, l’histoire se répète.
Musicalement, ce titre est beaucoup plus calme. Il est coupé au milieu par un solo de
guitare sans prétention et s’achève par une longue lamentation s’éteignant en decrescendo.
Le troisième titre commence par une basse seule avant d’être rejointe par une batterie et
une guitare à la mélodie très norvégienne. Le tableau de Gustave Doré qui a inspiré ce titre
s’appelle La Défense de Paris.
Le texte de la chanson est constitué de citations de l’écrivain Pierre Drieu la Rochelle (extraites
de son livre Gilles) et de Ivan Čolović, universitaire serbe ayant écrit sur la guerre
de Yougoslavie — car le conflit serbo-albanais n’est qu’une anticipation des combats à venir
en France.
Si le titre commence lentement, la batterie finit par se lancer en blast-beats avant que la
chanson ne s’effondre ; puis elle repart, et des chœurs germaniques viennent la soutenir
— car pour Stellarvore, ce n’est pas l’Allemagne ou la Prusse l’ennemi.
Les Souvenirs de 1870 s’étant achevé, l’album repart avec une violence toute mardukienne
dans cette chanson qui parle d’un équipage viking chahuté par le mythique kraken.
Un parallèle est fait avec l’antique Scylla qui en son temps attaquait aussi les équipages.
Je suis assez fier du texte de cette chanson, mais qui saura voir à quel point, quand on lit entre les lignes, elle est violente et à contre-courant total de l’air du temps ?
Quelque part, la chanson Le Sourire du pendu s’adresse à tous les disciples de ce
faux prophète : Mahomet. Car l’ennemi que l’on ne désignait
pas dans les Souvenirs de 1870, c’est bel est bien l’Islam.
Que l’on n’apprécie ses prêches ou pas, le Christ fut le dernier prophète a avoir foulé la terre.
Bien sûr, dans le monde du black metal, ce Christ a toujours
tenu le rôle d’ennemi. Dans ce long medley de Burzum, je me
suis plu à imaginer un Varg Vikernes comprenant ses erreurs, comprenant que
non, le Christ n’est pas — n’est plus ? — l’ennemi.
Et je ne me suis manifestement pas trompé, puisque récemment (en octobre 2016) Varg
a posté sur son blog un article en ce sens là.
Mais comment prendre la défense du Christ quand on a voué sa vie au black metal ? — donc au mal. Cette chanson essaie d’y répondre, et j’ose croire que le lecteur aura assez de réflexion pour en comprendre le sens et assez d’ouverture pour s’y pencher dessus.
En 1990, est passée la loi sur la réforme orthographique, loi qui par souci de « simplification » a notamment choisi de s'éloigner du latin et de considérer que désormais le mot vidéo prendrait un S au pluriel. Stellarvore s'oppose bien évidemment à ce viol de la langue française, et contrairement à la plupart des collabos de la République, ne met pas de S au pluriel de vidéo.
Vidéo de l’enregistrement de la batterie pour l’album L’Orgueil des drapeaux et des flammes, chanson L'Année terrible.
Reprise de la chanson Terroristes du groupe Légion 88. Chanson enregistrée le lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Aucun MP3 disponible.
# | Titre | Durée | Paroles | YouTube |
---|---|---|---|---|
1 | L'Année terrible | 3:50 | ||
2 | Le Faux Prophète | 7:38 | ||
3 | La Confession d'Icare | 3:34 |
SMF de Lancelot (chant, batterie), accompagné de SchlangeKaiser (guitare) et Siracide de Salò (basse) fonde en 2015 Stellarvore, groupe de black metal français aux influences musicales très suédoises.
Convaincu que l’on pouvait faire de la musique de qualité sans tomber dans les clichés, SMF de Lancelot composa un album qu’il orna de paroles, parfois en prose, souvent en vers, mais toujours dans un souci de qualité d’écriture.
Bien loin du satanisme ou de quelque paganisme venant de l’étranger, SMF de Lancelot parle principalement d’art, de mythologie, de la décadence de la France et du silence de Dieu — toujours en français évidemment.
S’il y a eu de notables exceptions, ces trente dernières années le black metal s’est trop facilement contenté de paroles médiocres — bien souvent en anglais — ne sachant parler d’autres choses que de Satan, du mal, de la beauté de la nature ou de paganisme.
Et sans honte, certains chantaient à la fois leur amour pour Satan et leur refus de croire en Dieu, n’y voyant la aucune contradiction... D’autres encore se plaisaient à louer Thor ou Odin tout en exprimant farouchement leur haine de la religion — et ne parlons pas de ces groupes chantant l’amour de leur pays et de la tradition, et qui sans vergogne utilisent la langue de l’envahisseur culturel américain. À d’autres époques, on aurait appelé cela du collaborationnisme.
L’invasion a été réussie. Si à l’époque on pouvait écouter Johnny Halliday ou Eddie Mitchell reprendre des chansons américaines en français, aujourd’hui on ne peut entendre un titre de metal en français sans se sentir dérangé.
La faute en est bien sûr aux textes médiocres, sans musicalité, au refus d’accorder de l’importance au contenu lyrique des chansons (qui pourtant s’appellent toujours des chansons) ; mais c’est aussi également la faute à cette hégémonie culturelle américaine qui laisse penser que l’anglais est la seule langue acceptable pour qui veut rayonner à l’international.
Pourtant, que seraient Rammstein s’ils chantaient en anglais ? les grandes heures de Shining n’étaient-elles pas quand ils chantaient justement en suédois ? les titres en norvégien des premiers albums de Burzum n’ont-ils jamais dérangé qui que ce soit ?
Et à tous ceux pour qui « le chant en français dérange », Stellarvore leur souhaite — et leur offrira —, le jour venu, une balle dans la nuque.
Stellarvore devait initialement participer au concert
du 2 décembre organisé par IRA Militias,
hélas, faute de musiciens de session, le groupe a du annuler.
À l’heure actuelle, aucune autre date n’est prévue. Si quelque batteur ou guitariste de bon
niveau se sentirait de tenter l’aventure, prière de prendre contact avec le groupe. (stellarvore@ladouloureusegarde.fr)
La démo 3 titres K7 L’Année terrible est disponible gratuitement sur Bandcamp.
Une version complète en MP3 ou en FLAC est également disponible, accompagnée de sa jaquette
imprimable, téléchargeable grâce au lien ci-dessous.
Cet enregistrement n’a pas vocation a être sorti sur support physique, ni à être vendu.
Date de sortie : 17 octobre 2016
L’album L’Orgueil des drapeaux et des flammes est disponible gratuitement
sur YouTube, SoundCloud & Bandcamp.
Une version complète en MP3 ou en FLAC est également disponible, accompagnée de sa jaquette
imprimable, téléchargeable grâce au lien ci-dessous.
Actuellement, aucune version physique de l’album n’est disponible à la vente. Néanmoins, si un
tel objet vous intéressait, faites le savoir au groupe, afin qu’en cas de demande suffisante
un pressage soit envisagé.
Cet album a été écrit, travaillé, enregistré et produit par pur amour de la musique.
Il n’en reste pas moins qu’il a été demandeur d’un gros investissement créatif et pécuniaire et
qu’il a été très chronophage. Si vous avez apprécié ces neuf pièces qui composent l’album
L’Orgueil des drapeaux et des flammes, vous pouvez les acheter sur le Bandcamp
du groupe au prix que vous jugerez pertinent.
L’Orgueil des drapeaux et des flammes est un album composé de neuf pièces ayant chacune leur propre identité, et étant pourtant liées les unes aux autres par une sorte de fil rouge souterrain. C’est ce fil rouge que je vous propose de suivre avec cette explication, titre par titre.
SMF de Lancelot
Première chanson de l’album, elle est également la première de la sous-partie
de trois titres intitulée Souvenirs de 1870. Chacune de ces trois chansons
est inspirée par un des trois tableaux de Gustave Doré de son groupement nommé
lui aussi Souvenirs de 1870.
Ce premier tableau appelé également L’Aigle noir de Prusse, tout en grisailles,
nous montre une jeune femme à terre, au bord d’un chemin, menacée par les serres
puissantes d’un aigle. Si chez Gustave Doré cet aigle représente la Prusse, chez
Stellarvore l’ennemi est tout autre.
Le texte est court, violent, sans ponctuation et se terminant en suspension.
La chanson est à son image : courte, violente et se terminant de manière
abrupte, laissant place à un titre plus lent et mélodique.
1870 était pour Victor Hugo l’année terrible — pour
Gustave Doré aussi,
qui a peint le tableau L’Énigme. On y voit une jeune femme — la belle ange,
qu’on devine avoir déjà rencontré dans le tableau précédent. Quelle est cette ange ?
Quelque messager céleste descendu sur terre se lamenter devant ces soldats morts ? l’âme de Paris meurtrie ?
Pour Stellarvore, elle est l’allégorie de la France, anéantie par l’envahisseur —
inlassablement, l’histoire se répète.
Musicalement, ce titre est beaucoup plus calme. Il est coupé au milieu par un solo de
guitare sans prétention et s’achève par une longue lamentation s’éteignant en decrescendo.
Le troisième titre commence par une basse seule avant d’être rejointe par une batterie et
une guitare à la mélodie très norvégienne. Le tableau de Gustave Doré qui a inspiré ce titre
s’appelle La Défense de Paris.
Le texte de la chanson est constitué de citations de l’écrivain Pierre Drieu la Rochelle (extraites
de son livre Gilles) et de Ivan Čolović, universitaire serbe ayant écrit sur la guerre
de Yougoslavie — car le conflit serbo-albanais n’est qu’une anticipation des combats à venir
en France.
Si le titre commence lentement, la batterie finit par se lancer en blast-beats avant que la
chanson ne s’effondre ; puis elle repart, et des chœurs germaniques viennent la soutenir
— car pour Stellarvore, ce n’est pas l’Allemagne ou la Prusse l’ennemi.
Les Souvenirs de 1870 s’étant achevé, l’album repart avec une violence toute mardukienne
dans cette chanson qui parle d’un équipage viking chahuté par le mythique kraken.
Un parallèle est fait avec l’antique Scylla qui en son temps attaquait aussi les équipages.
Je suis assez fier du texte de cette chanson, mais qui saura voir à quel point, quand on lit entre les lignes, elle est violente et à contre-courant total de l’air du temps ?
Quelque part, la chanson Le Sourire du pendu s’adresse à tous les disciples de ce
faux prophète : Mahomet. Car l’ennemi que l’on ne désignait
pas dans les Souvenirs de 1870, c’est bel est bien l’Islam.
Que l’on n’apprécie ses prêches ou pas, le Christ fut le dernier prophète a avoir foulé la terre.
Bien sûr, dans le monde du black metal, ce Christ a toujours
tenu le rôle d’ennemi. Dans ce long medley de Burzum, je me
suis plu à imaginer un Varg Vikernes comprenant ses erreurs, comprenant que
non, le Christ n’est pas — n’est plus ? — l’ennemi.
Et je ne me suis manifestement pas trompé, puisque récemment (en octobre 2016) Varg
a posté sur son blog un article en ce sens là.
Mais comment prendre la défense du Christ quand on a voué sa vie au black metal ? — donc au mal. Cette chanson essaie d’y répondre, et j’ose croire que le lecteur aura assez de réflexion pour en comprendre le sens et assez d’ouverture pour s’y pencher dessus.
En 1990, est passée la loi sur la réforme orthographique, loi qui par souci de « simplification » a notamment choisi de s'éloigner du latin et de considérer que désormais le mot vidéo prendrait un S au pluriel. Stellarvore s'oppose bien évidemment à ce viol de la langue française, et contrairement à la plupart des collabos de la République, ne met pas de S au pluriel de vidéo.
Vidéo de l’enregistrement de la batterie pour l’album L’Orgueil des drapeaux et des flammes, chanson L'Année terrible.
Reprise de la chanson Terroristes du groupe Légion 88. Chanson enregistrée le lendemain des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Aucun MP3 disponible.
# | Titre | Durée | Paroles | YouTube |
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1 | L'Année terrible | 3:50 | ||
2 | Le Faux Prophète | 7:38 | ||
3 | La Confession d'Icare | 3:34 |